Nous sommes le 28 février 2019. Le meilleur humoriste de France, Dieudonné M’Bala M’Bala (un nom étrange mais le monsieur est un croisement entre la Bretagne et le Cameroun), donne un spectacle dans la ville de Montpellier qui est pleine de jeunes et d’étudiants. Au cours du spectacle se produit un drame terrible. Mais revenons un peu en arrière pour comprendre...

Son maire Philippe Saurel, pour des raisons obscures, a voulu interdire par trois fois, en 2016, 2017 et 2018 le passage de DMB2 (oui parce qu’il y a deux fois M’Bala) dans sa ville. Enfin, on écrit « sa » ville mais ce n’est pas sa ville : il en est juste le maire. Certes, le métier de maire n’est pas des plus faciles mais ce n’est pas une raison pour le compliquer encore plus avec des demandes d’interdiction incongrues.

Car pourquoi vouloir interdire le spectacle d’un humoriste alors qu’il s’agit d’un spectacle privé qui ne regarde que les gens qui ont envie d’y assister ? Qu’est-ce que vient faire l’opinion d’un maire là-dedans ?

C’est là qu’intervient la politique profonde : il y a depuis 2004 en France une intense campagne médiatique contre l’humoriste, le premier de France, on le rappelle, qui a osé se moquer du sionisme et des sionistes. Ça n’a pas plu en haut lieu et ce n’est pas antisémite d’écrire ça. De nombreux maires, députés ou ministres soumis aux officines sionistes qui dirigent la France en sous-main ont essayé d’interdire les spectacles de DMB2. Certains ont réussi, en mettant tout le poids de la « Justice » dans la bataille (Manuel Valls en 2014), d’autres ont échoué. Saurel fait partie des perdants. Visiblement, il n’a pas avalé ses échecs successifs. Alors aujourd’hui, il se venge. Et DMB2 lui en a donné l’occasion en lui adressant une quenelle pendant son gala du 28 février. L’humoriste a posté la photo sur son Facebook et le maire s’est jeté dessus pour porter plainte.
Car, selon lui, « c’est un signe néo-nazi », dit-il à un journaliste de France 3 :

« Ce n’est pas la première fois qu’il me fait ce genre de geste. En 2017, lorsque j’ai essayé d’interdire son spectacle, à l’appel de mon nom, 1.600 personnes au Zénith ont fait la "quenelle". C’est un signe néo-nazi interdit par la loi. Je trouve ça tout à fait scandaleux, je suis un élu de la République, un élu local, c’est une sorte de menace déguisée. »

Nous qui connaissons un peu l’histoire, on n’a jamais vu un nazi faire ce geste, il n’y a aucune photo, aucun document, aucun témoignage qui le prouve. Saurel se trompe donc. Heureusement, il accole le suffixe « néo » à nazi, ce qui permet de décaler le nazisme dans le temps et de le rapprocher de nous, d’ici et maintenant. Il s’agit d’une astuce autant que d’une erreur chrono-logique qui vise à nazifier son adversaire idéologique du jour.

En le désignant à la vindicte des autorités sionistes, Saurel, en bon collaborateur, pense faire une bonne action. Malheureusement, dans son entreprise de soumission, il oublie une chose, et de taille : le sionisme n’est pas populaire en France, loin de là. Et depuis la révolte des gens d’en bas, dits aussi Gilets jaunes, le sionisme est franchement devenu impopulaire. Pas parce que les manifestants seraient racistes, ou antisémites, mais parce que les représentants des officines sionistes ont dit pis que pendre sur les Gilets jaunes, se posant en inspirateurs de la répression d’État, celle des larbins du pouvoir profond que sont les Castaner, Macron et autres Philippe.

Ce qui est marrant, dans l’article de France 3 consacré à ce crime contre l’humanité, c’est l’amalgame – aveu inconscient ? – établi entre « geste anti-Système » et « geste antisémite » pour la quenelle. C’est-à-dire, si l’on veut être logique, que le Système serait anti-antisémite, ou sioniste. Car sioniste est plus juste d’un point de vue politique. Car nous sommes dans la politique.
Voici le geste qui a mis le feu aux poudres du Saurel :

Commentaire de France 3 : « Dans cette vidéo, nous entendons Dieudonné dire "Ah la petite photo pour le maire quand même !", référence à Philippe Saurel. »

En fait on ne voit pas grand-chose et on entend encore moins, de ce côté-ci de la scène c’est mieux :

Saurel et son avocat devront donc prouver que le geste de la quenelle est un salut hitlérien et s’il l’est, cela signifie que le pouvoir est sioniste. Délicat, n’est-ce pas. Faut toujours réfléchir avant d’attaquer car toute agression peut se retourner contre son auteur.

Pour mieux connaître Philippe Saurel, voici une vidéo non comique où il prône « une VIe République » et où il avance qu’« il faut adapter la République française au Nouvel Ordre mondial » en axant sa réflexion sur « la pensée des Lumières »... On comprend tout de suite mieux sa poussée acnéique de soumission fraternelle au sionisme !